Femmes de La French Tech / Women in French Tech : Mathilde Bouchet, Bonne Dose
La Mission French Tech et son réseau des Capitales et Communautés French Tech se mobilisent pour mettre en lumière les femmes qui, partout en France et dans le monde, font la French Tech. Parce qu’on ne les voit pas encore assez, et qu’on a besoin de plus les voir pour que d’autres les rejoignent, nous donnons la parole à celles qui sont déjà des piliers de la French Tech. Rendez-vous toutes les deux semaines, voire plus régulièrement, pendant toute l’année 2025 pour la diffusion de ces portraits « Femmes de La French Tech / Women in French Tech » sur Linkedin, Instagram et également sur notre site. Nous donnons aujourd’hui la parole à Mathilde Bouchet, fondatrice et présidente de Bonne Dose, les sticks d’hydratation pour les femmes.
Née avec un rein unique, Mathilde Bouchet a vite compris l’importance de l’hydratation. Pourtant, elle ne buvait pas assez, ce qui perturbait son quotidien déjà bien rempli. En creusant, elle découvre qu’elle n’est pas seule : 75 % des Français sont déshydratés chaque jour, et ce problème touche particulièrement les femmes, qui négligent souvent leur santé et leur bien-être. Maux de tête, fatigue, cystites, constipation… autant de troubles liés au manque d’eau.
C’est ainsi qu’est née Bonne Dose, une gamme de sticks d’hydratation pensée pour aider les femmes à mieux s’hydrater et à améliorer leur bien-être au quotidien. Formée en nutrition à l’hôpital Bichat, Mathilde Bouchet intervient régulièrement dans des écoles et lors d’événements sportifs, partageant ses connaissances en nutrition, marketing produit et entrepreneuriat.
Quel a été ton déclic « French Tech » ?
Bonne Dose est née d’un besoin personnel. Née avec un seul rein, j’ai toujours eu conscience de l’impact de l’hydratation sur l’énergie et le bien-être féminin. Une mauvaise hydratation entraîne des maux évitables. J’ai donc créé une solution hydratante et énergisante, pensée pour les besoins spécifiques des femmes.
La chose dont tu es la plus fière ?
Avoir lancé Bonne Dose alors que ma fille avait 3 mois et mon fils 2 ans. Mumpreneur et solopreneur, je me suis formée, entourée d’un réseau de femmes entrepreneures, et j’ai tenu bon, même après la perte de mon laboratoire fin 2023. J’ai surmonté chaque obstacle, sans jamais lâcher.
Ton objectif professionnel le plus fou ?
Créer un collectif de femmes entrepreneures engagées pour la santé des femmes, et faire de Bonne Dose la référence des boissons fonctionnelles en poudre. Je veux qu’on pense à nous comme un allié du quotidien, qui comprend et qui accompagne les femmes à chaque étape de leur vie.
Si tu pouvais revenir en arrière, est-ce qu’il y a quelque chose que tu ferais différemment ?
J’aurais cherché un associé dès le départ et intégré un incubateur plus tôt. Mieux m’entourer aurait facilité les premières étapes, réduit la solitude et accéléré certains apprentissages essentiels, surtout en tant que femme entrepreneure et jeune mère.
