La deeptech Purenat mobilise près de 1,5 million d’euros pour lancer la production de son matériau dépolluant innovant

Natacha Kindajian Caplat, présidente et cofondatrice et Manon Vaillant, directrice générale

Purenat est une startup deeptech qui a développé à partir d’un tout nouveau matériau biomimétique breveté, le premier textile actif du marché qui détruit les polluants de l’air sans charbon actif, 100% durable. Ce matériau est intégrable à de nombreux systèmes de traitement de l’air fixes ou mobiles. Après une première levée de fonds de 1,1 million d’euros en mars 2023, la pépite de la deeptech française sécurise un nouveau tour de financement d’1,48 million d’euros, qui va lui permettre d’investir dans sa R&D et de lancer la production en mini-série de son matériau, en réponse à une attente forte sur son marché.

Un tour de table sécurisant entre subventions et dettes

Les financements obtenus s’élèvent ainsi à 1,480 million d’euros sous forme de dettes et subventions dont :
– 800 K€ auprès de Bpifrance à travers l’Aide au Développement Deeptech, répartis entre subvention (200k€) et avance remboursable (600 k€)
– 680 k€ sous forme de dette bancaire auprès de CIC Sud-Ouest, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique, du Prêt participatif France Active Investissement, et du Bureau de Développement Économique Adour.

En sécurisant 1,480 million d’euros, Purenat, qui vient par ailleurs d’intégrer la Communauté du Coq Vert de Bpifrance et a remporté de nombreuses distinctions pour son innovation, va pouvoir lancer la production de son textile innovant en mini-série, conformément à ses prévisions annoncées. Alors que les industriels sont très dépendants du charbon actif en provenance quasi-exclusive d’Asie pour leurs systèmes de dépollution, Purenat apporte une solution durable à la fois économique, bas carbone, basse consommation, et qui s’inscrit dans les enjeux actuels de souveraineté industrielle.

Une levée qui témoigne d’un potentiel industriel et commercial réel

Véritable révolution technologique et de santé publique, le textile breveté de Purenat est le fruit des travaux de recherche de Natacha Kinadjian Caplat, présidente et cofondatrice de l’entreprise. Docteure en physico-chimie des matériaux, et très attachée à la question de la pollution de l’air comme enjeu de santé publique, elle s’est associée à Manon Vaillant, directrice générale de Purenat.

Le matériau biomimétique de Purenat est destiné à apporter un renouvellement majeur en matière
de systèmes de dépollution. Sa technologie intégrable est adaptée sur mesure pour répondre aux
enjeux de dépollution (air intérieur, rejets industriels et odeurs) des industriels et fabricants de
multiples secteurs d’activités :
– Déchets / recyclage
– Stations d’épuration des eaux usées (STEP)
– Dépollution des sols
– Traitement de surfaces
– Méthanisation
– Bâtiments (ventilations / aspirations fixes et mobiles et purificateurs d’air)
– Aérospatial
– Automobile

De nombreux autres domaines peuvent bénéficier de cette innovation. Contrairement aux méthodes traditionnelles qui reposent largement sur l’utilisation de charbons actifs, dont la production est principalement concentrée en Asie et provient de la combustion de bois ou de noix de coco, le matériau de Purenat offre une alternative de qualité. Ce matériau présente l’avantage d’améliorer le processus de photocatalyse, éliminant ainsi efficacement une gamme de polluants de l’air tels que les COV (comme les odeurs, les solvants et les polluants gazeux) ainsi que les micro-organismes, y compris les bactéries et les virus, y compris le covid. Il représente ainsi le premier textile sur le marché capable non seulement de filtrer mais aussi de détruire les polluants organiques, offrant ainsi un système de purification 2 en 1 durable et unique sur le marché. L’entreprise prévoit de commercialiser sa technologie auprès d’intégrateurs fabricants d’équipements de traitement de l’air dans tous les secteurs industriels courant 2024.

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