Platform.garden veut construire un écosystème autour des espaces verts

espaces verts

Platform.garden cultive bien des curiosités. La pépite est née au sein d’une PME traditionnelle et nourrit l’ambition de fédérer autour d’elle les acteurs des espaces verts et bien au-delà. Basée à Mios, à mi-chemin entre Bordeaux et le Bassin d’Arcachon, elle fait partie des premières sociétés à avoir choisi le nouveau statut d’entreprise à mission. Son objectif : devenir le Waze du jardin !

Il faut toujours se méfier des analogies. Le « Uber de », le « Amazon de » ont rarement du sens dans l’univers des startups. Il faut le prendre pour ce qu’elles doivent être : un moyen d’aider son interlocuteur à comprendre la proposition de valeur.

Lorsqu’il évoque son projet de « Waze du jardin », Arnaud Dugast en est pleinement conscient. Le raccourci est plein de sens : à terme, son projet Platform.garden mise sur le collaboratif et la cartographie pour aider les acteurs des espaces verts à limiter l’impact des maladies et des parasites. Mais la ressemblance des entreprises n’ont pourtant rien à voir : il n’y a aucune volonté hégémonique au sein de la startup miossaise, qui a d’ailleurs opté pour le statut d’entreprise à mission.

Une startup née au sein d’une PME 

Arnaud Dugast dirige Covergarden, un des leaders français du gazon, en rouleau ou synthétique. La société girondine est une PME solide, en croissance constante. C’est là qu’est née le projet Platform.garden, qui prend aujourd’hui la forme d’une startup indépendante avec un mode de développement différent. Egalement pilotée par Arnaud Dugast, la jeune pousse a développé une plateforme dédiée à la filière espaces verts. Elle présente deux facettes :

  • Une application pour smartphone qui s’adresse aux acteurs des espaces verts, principalement les paysagistes. Elle permet de consulter des catalogues de produits en version dématérialisée, de calculer le dosage des produits, de bénéficier de conseils personnalisés, de recevoir des alertes maladies ou d’en signaler… Cet outil se double de sondes connectées développées pour le compte de Platform.garden. Fichées dans le sol, elles sont capables de mesurer l’état hydrique du sol, la température et la conductivité puis de remontrer ces informations.
  • Une plateforme web pour les marques et distributeurs qui peuvent y référencer leurs produits.

Le collaboratif pour veiller et alerter

La finalité de Platform.garden est « le déploiement d’un outil digital qui aura un rôle majeur dans la préservation des ressources et dans la veille prédictive des bio agresseurs dans les jardins et espaces verts. La veille sanitaire, la vigilance, les modèles prédictifs sont les enjeux majeurs pour offrir des solutions efficaces en vue d’une filière zéro produits phytosanitaires », résume Arnaud Dugast. 

Ce pan de l’activité épidémio-surveillance de Platform.garden est baptisée Jardi’Alerte. Il fonctionne de manière collaborative en s’appuyant sur les retours du terrain pour nourrir des cartes, alerter les professionnels en cas de risque, mais aussi leur proposer des mesures de lutte adaptées grâce aux données et aux modèles prédictifs. 

Réunir un écosystème autour des espaces verts

Plus largement, c’est tout un écosystème que Platform.garden veut réunir : les collectivités territoriales, les associations et entreprises impliquées dans la préservation des ressources, etc. Chacun détient, à son échelle, des outils pour appuyer les initiatives des autres. Un exemple : le ramassage des déchets végétaux comme les feuilles d’arbre pourrait nourrir les composteurs qui se déploient dans les villes et servir ensuite dans la protection contre les maladies…

En filigrane, c’est la notion de « données végétales » que défend la startup. « Là-dessus, nous avons un boulevard devant nous. Les grands acteurs américains du numérique ne se sont pas du tout positionnés sur le sujet et l’Europe dispose d’une grande expertise. Le marché est énorme et l’enjeu stratégique car derrière, on parle de la protection de l’environnement, de la gestion des ressources et de la réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires… », poursuit Arnaud Dugast.  

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