Découvrez les 20 lauréats du programme NA20

NA20

Détecter les pépites technologiques et innovantes du territoire qui réussissent aussi bien sur des critères financiers que sociétaux et environnementaux. Voilà l’objectif du NA20, nouveau projet commun réunissant les 7 écosystèmes labellisés French Tech en Nouvelle-Aquitaine. NA pour Nouvelle-Aquitaine ; 20 car c’est le nombre de startups qui sont retenues pour intégrer la sélection 2022. Les 20 lauréats de cette toute première sélection ont été annoncés ce mardi 7 décembre à l’occasion du Forum national Innovaday, organisé par Unitec et par ADI Nouvelle-Aquitaine à la Cité Mondiale de Bordeaux. 

La crise sanitaire que nous vivons actuellement a ramené sur le devant de la scène des valeurs importantes : résilience, sobriété, inventivité, solidarité et bien commun. La réflexion s’applique naturellement à l’innovation et aux startups. Trop souvent encore, ces dernières sont abordées sous le prisme de la technologie. Trop souvent encore, leur succès est mesuré au seul montant de leurs levées de fonds. Ces aspects technologico-financiers sont importants, et il ne faut pas les négliger. Mais ils ne doivent être que des critères parmi d’autres. La pérennité du modèle, l’impact positif sur la société et l’environnement, l’attachement à l’économie circulaire… doivent aussi servir de boussoles. Il est l’heure de donner de la visibilité à des modèles de développement alternatifs, trop peu visibles dans les concours, classements, articles…

C’est cette direction que souhaitent valoriser et encourager les 7 écosystèmes labellisés French Tech de Nouvelle-Aquitaine : La French Tech Atlantic Valley, La French Tech Bordeaux, La French Tech Limousin, La French Tech Lot-et-Garonne, La French Tech Pau Béarn, La French Tech Pays Basque et La French Tech Périgord Valley. 

63 startups candidates au NA20, 20 lauréates

Piloté par La French Tech Bordeaux, le programme NA20 répond à plusieurs objectifs : 

  • mettre en valeur une sélection de 20 startups innovantes, performantes, engagées en faveur de l’impact sociétal et de la gouvernance responsable,
  • aider ces entreprises à progresser et à valoriser leurs engagements environnementaux et sociétaux auprès de leurs clients et autres parties prenantes (collaborateurs, investisseurs…),
  • donner envie aux autres startups et entreprises innovantes de s’engager sur ces enjeux sociétaux, environnementaux et de gouvernance. 

Inédit, ce programme NA20 a vu 63 startups de toute la Nouvelle-Aquitaine candidater entre le 22 septembre et le 2 novembre. 32 dossiers ont été présentés au jury, composé des experts suivants :

  • Hannah Berkouk, directrice générale d’HelloAsso et vice-présidente de La French Tech Bordeaux
  • Xavier Marchaland, responsable marché des professionnels & innovation, Crédit Mutuel du Sud-Ouest
  • Yoann Monget, ingénieur économie circulaire, Ademe Nouvelle-Aquitaine
  • Théo Akil, enseignant-chercheur, Université de Bordeaux / IAE
  • Anita de Voisins, Directrice de l’Entrepreneuriat à CentraleSupelec, membre du comité d’Investissement d’Investir &+ et du comité d’Impact de Famae Impact
  • Félix Mounier, directeur d’investissement d’Alter Equity
NA20
Les membres du jury, accompagnés sur la photo par Philippe Métayer et Mikaël Lozano (La French Tech Bordeaux)

A l’issue de l’examen des dossiers, le jury a retenu les 20 lauréats suivants, qui forment la promotion 2022 du NA20 :

Aquassay

Fondée en 2015, Aquassay est spécialisée dans l’efficacité hydrique. Tournée vers la performance industrielle et environnementale des usages et des traitements de l’eau, elle s’adresse en particulier aux grands acteurs de l’industrie. Les applications sont multiples : réduire la consommation, augmenter la productivité, réduire l’utilisation des produits chimiques utilisés… et maximiser les gains d’énergie : l’usage et le traitement de l’eau sont extrêmement énergivores. Basée à Limoges et employant 21 collaborateurs, Aquassay s’appuie sur un modèle économique double : les prestations de services sur site, et sa solution SaaS complète d’acquisition, transmission, gestion et exploitation de données métiers en masse et en temps réel. Exemples des impacts de ses outils : réduction de 75% la consommation d’eau d’une usine automobile, baisse de 95% des rejets de pollutions non conformes d’un site pétrochimique…

Axioma

En plein décollage ! Axioma passe désormais à l’étape industrielle avec une usine flambant neuve de 3.500 m2, livrée au 2e semestre 2021. La startup créée près de Brive-la-Gaillarde conçoit, produit et distribue des biosolutions à base d’agencements complexes d’extraits de plantes. Ces formulations sont destinées à stimuler, de manière naturelle, les processus physiologiques des productions agricoles végétales et animales. La conception des produits a été pensée afin de réduire au maximum l’impact environnemental de la production, par exemple en s’appuyant sur des plantes cultivées en France et sans traitement. L’effectif, de 12 collaborateurs pour le moment, très féminisé, va fortement augmenter dans les prochains mois à la faveur des premiers grands contrats signés avec des distributeurs mondiaux. L’ambition d’Axioma : « Offrir une nouvelle ETI à la Corrèze ». 

Comerso

Faire de la valorisation des invendus, la norme. Tel est l’objectif de Comerso. Née dans l’Agenais, la startup en forte croissance est désormais installée à Bordeaux. Son rôle : lutter contre toutes les formes du gaspillage en connectant les acteurs de la distribution, de la restauration, de la logistique, de l’industrie ou de la production, avec un « écosystème de récepteurs ». Parmi ces derniers : les associations, les acteurs du déstockage, de l’alimentation animale, de la méthanisation ou du compost.
En s’appuyant sur des outils technologiques, Comerso promet de « transformer la contrainte de gestion des invendus et des déchets en une opportunité d’impact social, environnemental et économique ». Employant 32 collaborateurs, la startup voit son chiffre d’affaires doubler tous les ans. Elle estime depuis sa création en 2013 avoir permis de sauver des poubelles 33.000 tonnes de marchandises.

Ertus Group

Ertus Group a développé un ERP viti-vinicole visant à aider les professionnels du vin à mieux maîtriser leur production, à passer des certifications environnementales, à mieux respecter les normes et les dosages ainsi que les gestes de sécurité des personnels. La solution technologique est accessible en mode Saas depuis n’importe quel type de terminal. Permettant initialement de planifier et d’optimiser l’utilisation des produits phytosanitaires dans la vigne, l’offre s’est étoffée progressivement. Désormais, elle aide également à respecter les zones à traiter et les zones interdites (ZNT rivières et riverains), à prévenir le voisinage lors des interventions phytos, à éviter des mélanges interdits… Tout en améliorant la production et la traçabilité. Fondée à Bordeaux, Ertus Group emploie 35 collaborateurs et s’est tournée vers l’international.

Ethic Drinks

Cette toute jeune société de négoce, créée à Bordeaux en 2019, entend proposer du vin « respectueux de l’environnement, sans aucune concession sur le produit, sur ses composants d’emballage et de transport ». La startup est innovante au sens où elle pousse la démarche très loin : elle ne se content pas de sélectionner des vins bio, agriculture durable ou biodynamie. Elle va beaucoup plus loin : pas de capsule pour limiter les déchets, bouchon en liège bio issu de forêts durables, bouteille allégée issue de verre recyclé, étiquettes en papier recyclé, emploi de colle végétale à base de pomme de terre, emballage éco-conçu, zéro plastique dans l’entreprise, compensation de toutes les émissions carbone… Les expéditions se font en camion roulant au bioéthanol ou en train. Employant 14 personnes, Ethic Drinks est aussi la première entreprise viticole à devenir « entreprise à mission ».

Facil’iti

33% de la population mondiale souffre d’un handicap ou d’une perte d’autonomie nécessitant d’adapter leur navigation sur internet, intranet et les applications web. Facil’iti leur propose un appui technologique. Concrètement, cette solution gratuite pour l’utilisateur permet une adaptation sur-mesure de l’affichage des outils digitaux (sites web, intranet, application) à plus de 20 handicaps ou troubles de navigation sans refondre le site web. Cette « sur-couche » vient rendre la lecture et l’utilisation plus aisées. Certifiée B-Corp, Facil’iti est naturellement engagée auprès des acteurs du handicap et compense ses émissions carbone. Employant 19 collaborateurs, la société basée à Limoges s’apprête à dépasser le million d’utilisateurs.

Geev

Démocratiser le don d’objets et de nourriture entre particuliers pour réduire le gaspillage sous toutes ses formes. Tel est le propos de Geev, qui permet de « donner une seconde vie à des millions d’objets et d’aliments tout en recréant du lien social et de la solidarité localement. « Concrètement, Geev c’est 12 millions d’objets et de produits alimentaires qui ont été donnés sur l’application depuis la création il y a 3 ans. En d’autres termes, cela a permis de donner une seconde vie à 21.280 tonnes d’objets et de sauver 175 tonnes de nourriture à fin septembre 2021 », énumère la startup bordelaise, dont l’audience grandit à vue d’œil. Son modèle économique repose sur le BtoC, via l’abonnement et la publicité. Mais aussi sur le BtoB avec des partenariats signés avec des acteurs de la grande distribution et du e-commerce, qui vont lui permettre d’accroître ses revenus.

Gouach

La startup bordelaise s’est fixé un sacré défi : construire la première batterie électrique pour vélo et trottinettes qui est entièrement réparable, de façon simple et sûre, en moins de 10 minutes. Là où les batteries concurrentes doivent la plupart du temps être jetées, Gouach entend réduire le volume des déchets électroniques et abaisser notablement, de l’ordre de 70%, le bilan carbone des batteries. Pour réussir son pari, la société mise sur une conception sans soudure, permettant de remplacer aisément les piles et de donner une seconde vie à celles qui sont trop usagées. La société emploie 6 personnes et a déjà levé au total 2,1 millions d’euros depuis sa création en 2018. Vendant ses batteries en BtoC, Gouach estime que sa technologie va lui permettre de faire de la location de batteries et du Battery-as-a-Service innovant également.

Keenat

Un seul mégot peut polluer 500 litres d’eau. Au-delà de la pollution, leur ramassage, ainsi que celui des chewing-gums, des masques qui trainent au sol… représentent un coût important pour les collectivités. C’est pour combattre ce fléau que Keenat développe des solutions opérationnelles à destination des villes, des entreprises, des organisateurs d’événements… La startup installée à Villenave-d’Ornon propose des services de sensibilisation, de collecte mais aussi de recyclage du produit des collectes. La matière est ainsi transformée, plutôt qu’être incinérée ou enfouie.
Keenat voit son chiffre d’affaires doubler chaque année, pour atteindre le million d’euros en 2021. Employant 12 collaborateurs, la société défend un modèle circulaire qui crée de l’emploi localement.

Lynxter

Développer des outils pour produire au plus près des besoins, en quantité raisonnable et à coût contenu. C’est la promesse de Lynxter, pépite de Bayonne employant 21 collaborateurs. Spécialiste de la fabrication additive, la startup fabrique des imprimantes 3D professionnelles et industrielles, modulables, évolutives et multi-matériaux, dans le cadre d’un écosystème ouvert. « Pour des lignes de production, cela représente une solution rapide et efficace afin de pallier des problèmes et pannes. Pour les bureaux d’étude, cela leur permet d’itérer rapidement, à moindre coût, différentes versions de produit. Il en résulte des produits mieux réfléchis qui peuvent prendre en compte des problématiques de consommation de ressources. Pour le milieu médical, de nouvelles solutions de traitement, plus adaptées, peuvent s’appuyer sur la fabrication additive », illustre cette startup en pleine croissance qui va jusqu’à imprimer elle-même, via la fabrication additive, certaines pièces qui entrent dans la fabrication des machines…

Materrup

Installée dans les Landes, Materrup s’attaque à l’empreinte carbone du secteur du BTP. La société a mis au point et produit des bétons de terre bas carbone destinés à la construction et à l’aménagement urbain. Elle entend relocaliser l’activité cimentière et ainsi limiter l’importation de ciment en s’appuyant sur une ressource locale et abondante : l’argile. La startup connaît un très fort développement. Elle prévoit un déploiement industriel progressif avec la construction d’usines de production de ciment d’argile, peu gourmandes en énergie, sur les territoires. Ce qui aura pour effet de recréer de l’emploi industriel vert. « Si le béton Materrup remplace 50% du béton traditionnel en France, l’évitement carbone serait de 2,5 millions de tonnes de CO2 par an, soit 25% des objectifs nationaux à horizon 2030 », estime l’entreprise, par ailleurs très impliquée sur les sujets sociaux et sociétaux autant que sur sa propre empreinte carbone.

Minuit sur terre

A la lisière de la Gironde et de la Dordogne, Minuit sur terre est née d’un projet estudiantin. Sa fondatrice crée son entreprise en 2017 alors qu’elle poursuit ses études. Pari gagné, la marque va dépasser le million d’euros de chiffre d’affaires en 2021 et emploie 5 personnes. Minuit Sur Terre conçoit des chaussures et des sacs en matières végétales et recyclées : raisin, pomme, céréales, bouteilles plastiques repêchées en Méditerranée… Les produits sont 100% recyclés, de la semelle aux lacets, les emballages recyclés et recyclables. Zéro plastique dans les colis et zéro composant d’origine animale. En télétravail généralisé, rentable dès sa première année, Minuit sur terre fait réaliser ses produits au Nord du Portugal et espère pouvoir à terme localiser sa fabrication en France. Elle a également lancé une plateforme de seconde main, où cohabitent prototypes et paires d’occasion.

Les Nouvelles Fermes

Rarement le terme de jeune pousse aura été aussi bien porté ! Les Nouvelles Fermes se situe au croisement entre le maraîchage, l’agro-industrie et la startup. Elle mise sur une pratique ancestrale : l’aquaponie, qui permet d’associer élevages de truites en symbiose avec la culture de végétaux. Le tout sans engrais de synthèse, sans traitement chimique, ni antibiotiques. Les Nouvelles Fermes souhaite rapprocher les lieux de production des lieux de consommation, défendant un modèle d’agriculture de proximité qui permet de produire dans un rayon de 15 km autour des villes, réduisant considérablement le bilan carbone des livraisons. Après une première ferme expérimentale à Lormont, elle va ouvrir au premier semestre 2022 une seconde à Mérignac. Ses mots-clés : sain, bon, local, productif et rentable, pour pouvoir répliquer son modèle au plus près des villes avec un réseau de fermes partout en France qui apprennent l’une de l’autre. 

PolymerExpert

Depuis plusieurs années, PolymerExpert a orienté ses recherches vers les polymères biosourcés. Une « recherche de naturalité » pour cette entreprise très tournée vers la R&D, qui développe des matériaux pour les cosmétiques, pour l’univers médical et pour l’automobile. Cette PME de 21 collaborateurs a notamment mis au point un polymère gélifiant qui atteint les 100% d’origine naturelle, capable de se substituer aux équivalents pétro-sourcés. « Unique sur le marché, il permet aujourd’hui de répondre à une forte demande d’écologie et de naturel dans les cosmétiques, mais aussi plus largement dans tout type d’industrie utilisant de l’huile. En effet leurs polymères ne sont pas des microplastiques », explique la société, en pleine croissance.

Primobox

Le métier de Primobox est d’éviter l’utilisation massive de papier au sein des entreprises, en dématérialisant l’ensemble des documents relatifs aux ressources humaines : bulletins de paie, contrats de travail, etc. Labellisée Entreprise Numérique Responsable, Primobox est aussi très impliquée dans les sujets de la diversité des profils, de l’égalité des chances, des organisations flexibles et du mécénat de compétences. Employant 44 collaborateurs, la société de Pessac met un point d’honneur à conserver des effectifs paritaires, y compris au sein de la direction, et a bannni le mot « manager » de son vocabulaire. Parmi les nombreux outils mis en place : équipes multi-métiers autogouvernantes, co-construction systématique en interne et cercles d’échanges, transparence totale sur les informations économiques et financières, questionnaires pour orienter les évolutions de l’entreprise, fin de la validation des jours de congés, mécénat de compétences autorisé sur le temps de travail…

Résurrection

Un nom fort en sens, pour une startup anti-gaspi qui ambitionne de « redonner vie » à des ingrédients tels que le marc de pomme issu de la fabrication du cidre, ou encore le malt utilisé dans le brassage de la bière. Résurrection est partie de cette base pour développer des recettes de crackers, biscuits apéritifs sains et affichants de belles valeurs nutritionnelles. « La valorisation culinaire des co-produits permet de collecter des produits bio, locaux et d’origine végétale sur le territoire de la Nouvelle-Aquitaine. On peut ainsi créer de la valeur à partir des résidus de l’industrie agroalimentaire », explique la jeune entreprise de Canéjan, qui ouvrira un site de production en janvier. Pour compléter sa gamme d’une vingtaine de crackers, Résurrection a lancé un « gwa-ka-mol » sans avocats, ce fruit étant très gourmand en eau, et porte une offre de services adressée aux acteurs de l’agroalimentaire pour les aider à développer leurs gammes bio « avec des sourcings écologiquement engagés ».

Sanodev

Installée à Limoges, l’équipe de 14 collaborateurs de Sanodev développe des produits et services sur-mesures ou sur étagères qui utilisent des technologies dites physiques (lumière pulsée, UV statiques, micro-ondes, plasma et arcs électrique). Elles permettent de désinfecter, désherber, renforcer et traiter, en respectant l’environnement et la santé et des usagers tout en assurant la réduction de l’utilisation de produits chimiques conventionnels. Le sujet intéresse particulièrement le monde agricole, l’agroalimentaire, l’industrie, le secteur médical… qui ont besoin d’une destruction totale et fiable des molécules ou micro-organismes ciblés (virus, bactéries, champignons, etc). En croissance constante, Sanodev a fait parler d’elle récemment avec sa LP.Box, solution de désinfection par lumière pulsée efficace contre les coronavirus.

Synapse Medicine

Cette startup bordelaise d’une quarantaine de collaborateurs s’attaque à un sujet sociétal : le mauvais usage des médicaments, responsable de 130.000 hospitalisations évitables et de 30.000 décès chaque année rien qu’en France. Un thème fort, particulièrement chez les seniors qui sont régulièrement amenés à être exposés à des interactions médicamenteuses importantes. En résumé : la jeune pousse aide le médecin à prescrire, le pharmacien à délivrer les médicaments et le patient à les prendre. Pour ce faire, ses algorithmes vont chercher des informations indépendantes, fiables et à jour dans la littérature scientifique en constante évolution. Synapse Medicine a développé des briques technologiques et une plateforme pour sécuriser le parcours de soin des patients sur les traitements médicamenteux utilisée par plusieurs milliers de professionnels de santé. Pendant la pandémie de Covod-19, Synapse Medicine a mis à disposition sa technologie « Medication Shield » pour suivre les effets indésirables des vaccins.

Toopi Organics

Installée en Gironde, à une trentaine de km de Bordeaux, Toopi Organics est une biotech prometteuse. Son concept : collecter l’urine humaine, la transformer et la valoriser en fertilisants biologiques pour l’agriculture. Toutes les activités de Toopi sont situées dans un rayon de 150 km. L’urine est collectée dans les zones urbaines puis transformée, et les produits sont distribués dans les zones rurales. Grâce à la proximité et aux circuits courts, l’empreinte écologique du modèle est facilement reproductible et limitée. « Le produit Toopi dépense 167 fois moins de CO2 qu’un engrais minéral à surface égale. 1% de l’urine humaine collecté en France équivaut à 1 mois d’eau potable économisé », énumère ainsi la startup. L’Ademe lui a fléché une aide de 3,8 millions d’euros sur 5 ans pour créer une véritable filière de recyclage de l’urine. Toopi Organics emploie actuellement 19 collaborateurs.

Trizzy

Installée en Charente, Trizzy propose un « assistant zéro-déchet » qui accompagne les collectivités et les entreprises dans la gestion et la réduction de leurs déchets, en favorisant l’économie circulaire locale, le réemploi et le lien social. Son objectif : « Rendre les déchets sexy pour qu’on s’intéresse enfin à eux » ! Sa place de marché permet aux collectivités de faire découvrir les solutions locales, régionales ou nationales du réemploi, et de répondre aux questions des habitants simplement et rapidement via un chatbot. Un sujet essentiel alors qu’il faut souvent plusieurs minutes pour trouver la bonne information ! Déployé sur les sites internet, les applications mobiles, les réseaux sociaux… Trizzy dispense ainsi renseignements, conseils anti-gaspi, et recense les acteurs pertinents autour de ce thème. En complément, la société de 6 collaborateurs accompagne les collectivités dans l’organisation d’évènements liés à la réduction des déchets.

Les médias partenaires

Ces lauréats vont bénéficier d’opportunités, de rencontres et d’échanges tout au long de 2022, ainsi qu’une visibilité accrue grâce aux médias partenaires du NA20 :